Médecins ruraux santé Au niveau des médecins, le CANTAL est classé en zone de faible densité médicale ( densité de médecins inférieure à la moyenne nationale et niveau d’activité des professionnels de santé supérieure à cette moyenne). Cela touche 32 communes de l’arrondissement d’AURILLAC et 90 touchées dans tout le département. Comment faire pour augmenter la population du Cantal depuis un siècle ? Au-delà du défi lancé par le ministre, du répertoire de sous densité médicale pour parer aux déserts médicaux, au-delà des statistiques, il y a la réalité du constat : Stagnation de la population et vieillissement ; évolution des mentalités du corps médical ; évolution des mentalités du patient... l’esprit de service des médecins et de l’ensemble du corps médical (infirmières, kiné, dentistes, pharmaciens, opticiens, pompiers, ambulanciers ) dédramatisent la situation. La loi sur le développement des territoires ruraux prévoit des aides financières, fiscales ou matérielles (locaux) de la part de la collectivité qui doivent converger vers un soutien à l’installation des médecins en milieu rural. Un plan d’action en faveur de la démocratie médicale est mis en place : - soutenir les médecins qui exercent dans des zones sous-medicalisées (+ 20% sur rémunération) - augmenter le nombre de médecins en activité en zones sous-medicalisées (numerus clausus à 7000) Au delà d’une image à refaire, c’est une volonté politique d’aménagement du territoire harmonieux qui émerge: les initiatives se multiplient en AUVERGNE et dans le CANTAL face à une désertification médicale.