Questions – Réponses réalisées à la permanence de François Vermande et Henri Brun son suppléant :
Vous déclarez aller jusqu’au bout de votre candidature ?
François Vermande : Oui ! Parce que j’ai décidé de faire vivre la démocratie, j’ai voulu aller à ce combat politique pour avoir une légitimité au niveau d’une population que j’apprécie, qui me l’a rendu en tant que Conseiller Général, et si l’arithmétique politique me l’autorise, je pourrais dire que je pèse au niveau de la République pour défendre les intérêts du Cantal.
- On vous connaissait déjà pour vos engagements, actuellement ce thème est utilisé par tout le monde ?
FV- Parce que c’est facile en période électorale de jouer les grands repreneurs et certains ne s’en privent pas, le Président du Conseil Général a relancé les APSI ( avant- projets sommaires d’itinéraires) il y a seulement 2 ans. Depuis 1994 je porte ces avant- projets, qui avaient été faits par la Direction des Routes, et déjà en 1987 il y avait eu des décisions sur le bassin de Maurs au niveau municipal. Il nous faut un grand axe pour innerver le Cantal au sein du Massif Central ; alors, les grands découvreurs qui ne sont peut- être pas trop sortis du Cantal et les récupérateurs je leurs dis : « Allons y !», je suis élu le 17 juin 2007, en tant que député : « mettons- nous autour d’une table et mettons tout le poids que nous avons ». Il ne suffit pas de dire que le Cantal ce n'est que 149 000 habitants, nous devons être respectés par le Gouvernement, par l’Etat, et qu’ils prennent leurs responsabilités, pour dire que ce grand axe est une colonne vertébrale, qui doit être structurant à travers le Cantal; qu’aujourd’hui ce soit des faits.
- Pour vous, désenclavement rime avec expansion économique ?
FV- L’expansion économique ce n’est pas seulement attendre que l’argent arrive chez soi, il faut aller en chercher, il faut évidemment développer les atouts que l’on a : agriculture, tourisme, sport, en espérant que le stade gagnera dimanche!
Tous ces éléments en interne que l’on a, que l’on dit endogènes, il faut les développer, mais cela ne suffira pas. Il faut des flux économiques qui viennent de l’extérieur , les projets que j’ai fait voter au conseil général : les vélos- route, les axes verts, la politique de l’exploitation à travers le sport, la découverte, et l’économie pure. La formation de l’espace aérien, ce sont autant de dossiers, d’éléments majeurs du développement économique. « En tant que député, il faudra bien qu’ils soient mis en place ».
Deux hommes d’ action, François Vermande et Henri Brun pour le Cantal ?
FV- Bien évidemment, ça ne me monte pas à la tête, j’ai vécu, j’ai une histoire professionnelle, politique, je suis candidat pour la 2 ème fois dont en 2002; pour le Cantal, il fallait deux hommes d’action. Il faut un député avec son suppléant qui marchent main dans la main, et ce, pendant 5 ans.
Le suppléant c’est important et j’ai choisi Henri Brun. Lorsque je suis à un endroit il faut un remplaçant, de telle sorte que l’on joue sur la proximité, le terrain, le contact, non pas pour assister, non pour faire du mauvais social, mais pour faire du partenariat individuellement avec les uns, les autres et du collectif avec les municipalités, les institutions. Je veux faire le lien entre la base et l’Assemblée Nationale. Je ne suis pas un cumulard, ni pour gagner de l’argent, ni pour mépriser la population, ni pour squatter tous les rouages de la politique. Je suis quelqu’un qui veut travailler en équipe d’autant plus quand les électeurs m’en donnent la légitimité .
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