sur les PME PMI organisé le jeudi 5 avril à Vic sur Cère par les chefs d’entreprises du MEDEF et de la CGPME.
Dans le cadre des élections législatives les 2 syndicats patronaux ont invité les candidats déclarés ce jour dont moi-même, François Vermande Au cours de la discussion, différents sujets ont été évoqués : 35h, intérêt de la recherche, charges qui pèsent sur les entreprises sans compter les contrôles incessants et la bureaucratie tatillonne.
Mes positions ont été (volontairement ?) tronquées compte tenu du temps de parole qui m’a été imparti par rapport aux autres candidats. De plus certains articles de presse relatent les positions des autres candidats, sauf les miennes.
Voici donc en substance ce que j’ai dit :
35h ? dès 2002, j’ai faxé, en tant que Vice-Président du Conseil Général, au Président Chirac : « Signez une ordonnance gaullienne pour annuler la loi sur les 35h »
Dette ? « 19 000 € de dette par Français, 1 170 milliards au total, la France vit au-dessus de ses moyens et les gouvernements ne gèrent pas en « bon père de famille » : 30 budgets consécutifs votés déficitaires »
Sur-administration, débauche de lois, de décrets… : J’ai ni plus ni moins cité Georges Pompidou : « Mais arrêtez donc d’emmerder les Français ! Il y a trop de lois , trop de textes, trop de règlements dans ce pays. On en crève ! laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira beaucoup mieux ! » j’ai cité des chiffres à l’appui de mes propos.
Charges ? j’ai proposé des rapports sociaux entreprenariaux « gagnant-gagnant » : baisse des charges compensées par l’Etat et engagement des chefs d’entreprises à augmenter le pouvoir d’achat des salariés.
Recherche ? application en synergie d’un Partenariat Public-Privé .
Fonctionnaires ? Il faut non pas les supprimer mais mieux les employer.
Emploi ? J’ai été le seul à souligner que la consommation et la croissance créaient des emplois. J’ai fait état de la synthèse de la Banque de France : « Les entreprises du Cantal en 2006-perspective 2007 croissance sans dynamisme : évolution du chiffre d’affaires en baisse depuis 2002 ; taux d’exportation stable ; évolution des effectifs stable. Les secteurs d’activités pouvant ouvrir des emplois sont : services marchands, BTP, industrie des biens de consommation, agro-alimentaire, transport et télé-communication. » Compte-tenu que ma conclusion a été coupée (proposition Zone Franche Rurale), je n’ai pu que proposer la lecture de l’article « PME-PMI » dans mon livre « Rêves et réalités pour le Cantal » N’hésitez pas à me le demander. Il vous sera offert gratuitement sous peu .
extrait de "Rêve et réalités pour le Cantal" :
PME-PMI
Le 1er débat « Spécial Elections législatives 2007 » initié par le MEDEF a eu lieu le jeudi 5 avril.
Etat des lieux : 7.503 entreprises-établissements dont 826 pour l’industrie, 1.228 la construction, 2.128 commerce-réparation, 3.321 services.
Composition du tissu industriel : 37% dans les industries agricoles et agroalimentaires, 25% industries automobiles, 20% industries des biens de consommation, 9% biens d’équipement, 8% biens intermédiaires.
Les établissements se caractérisent par une petite taille : 1/3 d’entre eux n’ont aucun salarié et 9/10 ont moins de 10 salariés ; 3% du total emploient plus de 50 salariés ; 14 établissements ont plus de 100 salariés ; 4 établissements ont entre 200 et 499 salariés.
De 1990 à 2004 l’industrie cantalienne a connu une hausse de 11,5% de son emploi salarié : création d’1 emploi sur 10 (dans les secteurs équipement, intermédiaires, agroalimentaire) ; 2.300 salariés dans l’agroalimentaire, 1.200 salariés dans l’équipement du foyer.
Je me battrai pour :
- créer une zone franche rurale et appliquer la loi relative au développement des territoires ruraux.
- provoquer des accords socio-entreprenariaux « gagnant-gagnant » : baisse des charges compensées par l’Etat et engagement des chefs d’entreprises à augmenter le pouvoir d’achat et pas seulement le revenu des salariés pour générer de la consommation supplémentaire.
- casser le différentiel entre ceux qui travaillent et qui gagnent moins que les RMIstes : arrêtons l’institutionnalisation de l’assistanat ! Tout faire gratuit pour les RMIstes (cf. transports en Ile-de-France) est une faute et une provocation à l’égard de ceux qui travaillent au niveau du SMIC.
- alléger notablement la « sur-administration » et le contrôle trop fréquent, trop inquisiteur : le travailleur n’est pas un fraudeur en puissance !
- redonner une image positive des entreprises.
- convaincre les banques de soutenir davantage de projets.
- abonder un fonds d’investissement plus conséquent (SOFIMAC).
- soutenir la recherche des marchés de proximité à cause des coûts de transport.
- être partenaire d’associations, de mouvements-forces vives du développement tels que « Planète PME 2006 »(L’Europe en ligne de mire) ; « CAP France PME 2006-2012 » (mettre l’entreprise au cœur de la société par l’école, mieux récompenser le travail, innover et faciliter la création, reprise et croissance d’entreprises) ; « Femmes Leaders » (un autre Regardsur le monde, une action forte en direction des PME, un meilleur dialogue social au sein de l’entreprise) Contact : Madame Nicole Moissinac tel 04 71 43 18 00 ou par courriel : [email protected].
- enfin et surtout, mettre tous mes efforts dans le transfert d’emplois publics (CITEP) ainsi que privés au bénéfice du CANTAL.